L’approche de l’aéroport d’Entebbe, par-dessus un chapelet d’îlots semés dans les eaux irisées du lac Victoria : moment spectaculaire.
Dès la sortie de l’hôtel, nous sommes plongés dans l’Afrique équatoriale éternellement verte à la végétation luxuriante. La route suit par moment la rive du lac, puis bifurque vers l’est au milieu de collines couvertes de champs de thé et de canne à sucre. Plus loin, un lac étale son immensité, un fleuve majestueux entreprend son long cours : la source du Nil, but de tant d’expéditions. Moment intense. En aval de Bujagali, les énormes masses d’eau traversent une gorge déchiquetée pour former rapides et chutes spectaculaires. Grandeur de la nature que nous prenons le temps de contempler.
Nous revenons sur Kampala - la colline aux impalas en Luganda - la capitale de près de 3 millions d’habitants à l’architecture hétéroclite influencée par les diverses composantes de sa population. Ici une mosquée lance son minaret dans le ciel, un temple sikh étale ses sculptures surchargées, là une cathédrale dévoile sa façade aérée, un temple anglican rappelle la rigueur victorienne. A la sortie de la ville, sur une colline d’un quartier populaire, les tombes de Kasubi occupent l’emplacement d’un ancien palais royal.
C’est ici que sont enterrés les 4 rois Baganda qui ont marqué l’histoire locale des 100 dernières années. Cette grande hutte de paille et son enceinte sacrée constituent le plus important monument du pays. Nous ferons connaissance avec les traditions et les coutumes de la grande tribu ougandaise. Les champs de bananiers et d’ignames font progressivement place à des lopins de manioc et de maïs nécessitant moins d’eau. Une fois quittée la route asphaltée, nous traversons d’immenses zones d’élevage où le bétail à longues cornes s’abreuve aux rares trous d’eau.
* Les Tombes sont actuellement en rénovation suite à un incendie. Leur visite peut être remplacée par celle du musée national.
Les méandres du Nil et ses chutes impressionnantes, les plaines herbeuses et collines arbustives, les forêts primaires et les marais du delta, la rive du lac et les savanes à borassus, font de ce parc, à la beauté sauvage, un endroit privilégié pour une faune de plus en plus importante. Le site le plus marquant est incontestablement les chutes de Kabalega – du nom d’un chef Munyoro qui opposa une résistance farouche aux explorateurs européens et esclavagistes soudanais à la recherche de la source du Nil blanc. A la sortie de la superbe forêt primaire de Budongo, refuge de plusieurs familles de chimpanzés, le fleuve se fraie un chemin à travers une gorge étroite et roule ses eaux tumultueuses dans un précipice de 43 m de profondeur.
Plus loin, son cours tranquille rejoint l’immensité du lac Albert. Contraste saisissant. Nous remonterons d’ailleurs son lit à bord d’un bateau pour nous approcher des chutes, occasion unique d’observer des milliers d’oiseaux aux couleurs vives, des troupeaux de buffles à la recherche de l’eau, des dizaines de crocodiles se chauffant au soleil… Le cob ougandais est l’antilope la plus répandue, bubales et oribis sont communs.
Parmi les oiseaux, il faut citer le calao terrestre et la rare cigogne au bec en sabot. Nous traverserons le Nil au moyen d’un bac pour explorer la zone lacustre où se concentre les troupeaux d’éléphants.
Une journée supplémentaire dans le parc de Murchison pour admirer la beauté des paysages qui vous entourent.
A la sortie du parc, accessible par une étroite piste de terre, au milieu des papyrus de l’immense delta, s’étend le village de pêcheurs de Wanseko. Ici, les gens vivent au rythme de leurs prises dans des chenaux au cours changeant au gré des inondations et des vents. L’eau est omniprésente. Sur la place du marché s’étale une incroyable collection de marchandises hétéroclites vendues souvent à des contrebandiers congolais. Le poisson, tilapia et capitaine, est fumé sur de grandes claies. La branche occidentale du Rift est ici occupée par le lac Albert et sa frange côtière où les troupeaux de petits zébus sont surveillés par de fiers et grands pasteurs Alurs dont les femmes cultivent des champs de manioc et de coton ou renouvellent le chaume de leurs spacieuses cases.
A Butiaba un port protégé par une fine langue de terre, bordée de palmiers borassus centenaires, s’est construit au bord du lac à l’eau chaude. Endroit idyllique. Plus loin, la route escalade la falaise escarpée du Rift et traverse une région agricole assez fertile où poussent tabac et patates douces.
Aujourd’hui, nous ferons connaissance avec l’Ouganda profond, celui des campagnes et des villages traversés par une sinueuse piste de latérite. De Hoima à Fort Portal, c’est principalement une zone de plateaux d’altitude creusés de vallées encaissées au fond desquelles les rivières se transforment en marais. Plusieurs villages importants jalonnent la piste et servent de lieux d’échange pour des paysans amenant souvent leur récolte à dos d’homme. Activités agricoles et pastorales.
Plus au sud commence les grandes plantations de thé qui étalent leur verdure à perte de vue. Après la bifurcation de Kyanjojo, le relief devient plus tourmenté et annonce les contreforts du Ruwenzori, dont nous pourrons admirer plus loin les sommets enneigés. A la sortie de Kasese, nous franchissons l’équateur et les grandes plaines annoncent le parc national de Queen Elisabeth.
Ce magnifique parc au milieu du Rift, englobe les lacs Édouard et George, reliés entre eux par le canal naturel de Kazinga, que nous explorerons à bord d’un bateau. Volcans éteints, lacs de cratère, marais et plaines herbeuses constituent les différents biotopes de la réserve. On y recense plus de 500 espèces d’oiseaux dont nous découvrirons une bonne partie en descendant l’exutoire où viennent se désaltérer buffles et éléphants.
Sur les collines envahies d’euphorbes candélabres, cobs ougandais, cobs onctueux et hylochères sont nombreux. Les immenses figuiers de l’étonnante gorge de Kiambura servent de refuge à des familles de chimpanzés ; diverses autres espèces de primates (colobes, cercopithèques …) hantent la forêt de Maramagambo.
Aujourd'hui une autre journée de safari dans le parc national de Queen Elizabeth vous attend. Vous y découvrirez une faune et une flore unique au monde.
Ici, les collines arrondies à l’herbe rase sont parcourues par les remarquables troupeaux des pasteurs Banyaankole, les vallées encaissées sont le siège de plantations touffues où se mêlent bananiers et caféiers.
Passé Kabale, centre commerçant très actif, le paysage nous offre une incroyable palette de verts, du vert bleuté des eucalyptus qui séparent les innombrables parcelles, du vert foncé des cyprès qui bordent les pistes, du vert tendre des rizières au fond des vallées encaissées. Au détour de la piste poussiéreuse, vue inoubliable sur toute la chaîne des volcans. A Kisoro, la route de lave bifurque vers la frontière rwandaise.
Les premières lueurs de l’aube déchirent les pans de brume accrochés aux sommets des Karisimbi, Sabynio, Bisoke, géants endormis aux pentes envahies par une végétation luxuriante. Nous sommes dans le Parc National des Volcans. Avec l’aide d’un guide et de pisteurs, nous partons à la recherche des gorilles de montagne.
Végétariens, aimant les forêts humides, les familles de 8 à 20 individus comprennent un mâle dominant, des femelles adultes et plusieurs adolescents. Le mâle au dos argenté peut atteindre un poids de 250 kg et une taille de 1,70 m. Débonnaires et pacifiques, les anthropoïdes nous observent tout en se nourrissant dans leur univers végétal.
Moment intense, moment unique.
Après cette visite, départ pour Rubavu, petite ville située sur la rive du lac Kivu.
Matinée relaxante dans le but de profiter de l’eau claire et absolument pure du lac, pour découvrir la beauté du paysage qu’offre la rive et ses îles découpées dominées par des volcans actifs.
Départ pour Kigali et embarquement dans la soirée.
CE PRIX COMPREND :
CE PRIX NE COMPREND PAS :